2022 - Michèle Morgan and Henri Vidal as star couple (1949-1959): an unusual case of gender and class imbalance
French Screen Studies, Volume 22, Issue 2-3 Special Issue on Michèle Morgan: Stardom and Popular Cinephilia, p. 153-173.
2016 - Guest stars : de la stratégie has been au second souffle des stars de cinéma
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Décadrages. Cinéma à travers champs, n°32-33, printemps 2016, Dossier Séries télévisées contemporaines, Mireille Berton et Sylvain Portmann (dir.), p. 108-127.
Il y a toujours eu des échanges entre le cinéma et la télévision depuis les années 1950 et 1960, mais depuis le tournant des années 2000, on constate des transferts plus fréquents d’acteurs de cinéma sous la forme de guest star, c’est-à-dire d’invité dans un, ou parfois plusieurs épisodes d’une série télévisée, ce qui est une tradition principalement américaine jusqu’à présent. Ce phénomène s’est institutionnalisé au tournant des années 1990, avec la création en 1989 aux Emmy Awards d’une nouvelle catégorie « best guest », déclinée entre acteur et actrice et comédie et dramatique. L’emploi de guest star, de plus en plus dévolu aux stars de cinéma vieillissantes – sans forcément les rendre has been puisque certaines deviennent des héroïnes centrales de séries suite au succès d’un rôle de guest star (Jeremy Irons, Glenn Close, Kathy Bates) –, leur permet d’agir en « reaction-shots » à leur image publique (Catherine Deneuve dans Nip Tuck) ou cinématographique (Julia Roberts dans New York District ou Robin Williams dans New York unité spéciale), qui leur offre souvent moins de visibilité et moins de liberté pour renouveler leur carrière. Le passage par la case guest star peut donc être une phase d’évaluation à un âge charnière entre deux emplois, deux registres, pour négocier un transfert dépassant le rôle d’invité d’une star de cinéma vers la télévision. Cependant, si le bénéfice est évident dans certains cas tant pour les séries que pour les stars, on pourra s’interroger sur les limites du phénomène de guest star qui s’étend à tout type de célébrité au point d’être un marronnier à la télévision, reposant souvent sur du name dropping masquant les faiblesses scénaristiques d’une série, devenue véhicule marketing pour star en manque d’audience. |
2015 – "Edwige Feuillère dans le star-système français des années d’après-guerre vu par Cinémonde"
Studies in French Cinema, Geneviève Sellier (dir.), Intellect Press, vol. 15, n° 1, mars 2015, p 37-55. (ANR CINEPOP50)
La construction de la présence d’Edwige Feuillère dans Cinémonde dans le star-système français des années d’après-guerre est atypique. En effet, l’attachement de Cinémonde pour Feuillère ne peut s’expliquer par sa présence relativement modeste au box-office, en regard aux autres stars féminines prisées. Cependant, on peut faire l’hypothèse, qu’elle personnifie un cinéma de qualité et une maîtrise de l’actorat considérés alors comme le summum du cinéma français, que le magazine souhaite promouvoir parallèlement aux vedettes éphémères de l’époque. |
2015 – " The Post-war French Star System (1945-1958):
Prestigious Vedettes and Box-Office Stars "
Contemporary French and Francophone Studies: SITES, Gwénaëlle Le Gras et Geneviève Sellier (dir.), Routledge/Taylor & Francis, Volume 19, Issue 1, janvier 2015, pp. 6-28. (ANR CINEPOP50) During the postwar period since the New Wave (1945-1958), popular weeklies propose several stars classifications depending more or less to the box office. For an actor, "I am on the box office, therefore I exist" is not necessarily the rule. The public made actors famous, or can throw them into oblivion, but that success is not necessarily, or not only made by the box office. Popular magazines should also been taken into account. Actors play several roles: audiences loved them for there image, for what they embody beyond the screen and for what they play. Indeed, it will not be unusual to see in Cinémonde clashes between the taste of readers, while a least partly expressed in the letters to the editor section "Potinons" and taste of the editors, which biases are reflected in the sections "Tout Cinémonde" and "celebrity matches"; it draws a panorama of popular tastes, mainly for quality cinema. This article will therefore endeavor to identify the criteria of these rankings. |
2012 - "Les enquêtrices dans le film policier français des années 1970 et 1980 :
des femmes qui en savaient trop?"
CINéMAS, "GENRE / GENDER", Raphaëlle Moine et Geneviève Sellier (dir.), vol. 22, no 2-3, juillet 2012, pp. 35-60.
2010 - « Annie Girardot de la Comédie-Française au film
policier des années 50,
ou le brouillage des stéréotypes du genre »
Studies in French Cinema, numéro spécial dixième anniversaire de la
revue, vol 10, n°3, pp.235-250.
2005 - « Soft and hard : Catherine Deneuve in 1970 »
Studies in French Cinema, premier semestre 2005, vol 5 n° 1, pp. 27-35.